ERODIUM
Depuis 2009, Sarah Seignobosc mène, au sein de la cie erodium, un cycle de recherche intitulé « sphère de l’intime ».
Partant du principe que c'est en tension avec l'extèrieur, ce qui s'offre au regard et s'affiche que l'intime semble se constituer et se définir, elle interroge, à travers le principe de représentation, la notion de spectacle qui entre dans sa composition et sa structure même ; mettant ainsi en relief les porosités évidentes entre les sphères intime, privée et publique.
ENTRE 2009 ET 2012 :
Sa spécificité fut de mener des adaptations pour le théâtre de textes littéraires dits « récits autobiographiques ». En prenant comme sujet de prédilection la figure de l'écrivain, l’écriture autobiographique et autofictive constitua alors un axe fort de sa démarche artistique : ses frottements entre espace fictionnel et espace réel lui ont permis de travailler sur
« une esthétique du témoignage ».
A travers ses spectacles, elle a interrogé la valeur éthique de ce genre, qui s'est massivement développé depuis le XXe siècle, et qui a dynamité les représentations héritées du passé, devenues inadéquates pour rendre compte des évènements historiques et des diverses catastrophes.
Si le témoignage répond à un état d'urgence et regroupe, dans sa richesse, un nombre incroyable de supports, de dispositifs, de types de discours et de stratégies déployées par le témoin pour convaincre, il est aussi symptomatique de la pauvreté d'une époque dans laquelle le prisme de l'individu a valeur de référence.
CYCLE DES HÉTÉROTOPIES
Depuis 2021, Sarah Seignobosc mène au sein de la cie erodium, un cycle sur l’anthropocène.
En tant que dramaturge et metteuse en scène, elle s'intéresse aux représentations de la nature, de l’environnement, du monde vivant non-humain et les enjeux écologiques et sociétaux associés à l'Anthropocène n'échappent pas au champs théâtral, puisqu'ils constituent des préoccupations majeures du XXIème siècle. Différents bouleversements sont à l’œuvre et des changements dans la manière de considérer les manières d’habiter le monde en découlent :
La sensibilisation à ces questions va de pair avec le constat d'une modification de l'expérience humaine : extinction de l'expérience de "nature", terme réducteur pour synthétiser un monde complexe, évolution du rapport aux paysages et à la géographie des lieux, modification des oganisation.
Sarah cartographie cette modification de l'expérience Ce cycle est plus spécifiquement dédié aux hétérotopies telles que définies par le philosophe Michel Foucault dans une conférence intitulée « Des espaces autres ».
Plus d'informations prochainement...
Depuis 2019
En tant que dramaturge et menteuse en scène, Sarah s'intéresse aux représentations de la nature, de l’environnement, du monde vivant non-humain et les enjeux écologiques associés à l'Anthropocène (réchauffement climatique, fragilisation des écosystèmes, disparitions de nombreuses espèces, …) n'échappent pas au champs théâtral et littéraire, puisqu'elle constituent des préoccupations majeures du XXIème siècle, le champ littéraire n’y échappe pas. Les différents bouleversements à l’œuvre et les changements dans la manière de considérer les manières d’habiter le monde qui en découlent :
La sensibilisation à ces questions va de pair avec une perte de sensibilité : extinction de l'expérience de "nature", terme réducteur pour synthétiser un monde complexe
La prise de conscience des enjeux liés à l'Anthropocène va de pair avec le constat d'une extinction de l'expérience